L’homme craie - C.J Tudor

De quoi ne pas dormir la nuit…

Coucou !

Si je devais donner un titre au livre que je vais vous présenter, ce serait : lecture sous 24h. Trêve de plaisanterie, aujourd’hui, parlons de : L’Homme craie de C.J Tudor.

L’Homme craie est le premier roman de cette auteure anglaise. Pour moi, c’est une réussite. A partir du moment où je l’ai eu dans les mains, je n’ai pas pu le lâcher. Je me vois encore dans le métro en train de le lire à 6h30 du matin alors que j’allais en cours et même pendant mon cours de français moderne où je n’ai pas écouté un mot. J’étais incapable de lâcher ce thriller de mes mains.

Résumé :

Comment résumé fidèlement ce roman ? Il y a deux temps dans ce livre qui s'entremêlent : 1986 et 2016. Tout commence par un jeu d’enfant qui s’amuse à dessiner des petits bonhommes à la craie pour communiquer entre eux.

« Chacun avait sa couleur, afin de pouvoir identifier l’auteur du message. Le sens dépendait de la forme du dessein : par exemple, un homme bâton et un cercle signifiaient Rejoins-moi au terrain de jeux. ».

Un jeu d’enfant innocent. Mais que se passe-t-il lorsque les bonhommes à la craie commencent à apparaître seuls ? Puis, lentement, ils mènent à la découverte d’un corps.

Je crois que les histoires d’enfants peuvent faire encore plus peur que celles des adultes. Ils ont quelque chose de fragile et innocent, mais après ce livre, je crois qu’on peut dire que les enfants peuvent refermer bien plus de secret qu’un adulte, ou même, ils peuvent faire et voir des choses sans même en comprendre le sens ou la portée. C’est peut-être ce qui fait encore plus peur.

Comme je disais, il y a deux temps, puisque nous suivons Eddie enfant et le Eddie trente ans après les évènements. Tout simplement, parce que le jeu n’est pas terminé.

« Est-ce que ça a viré à l'obsession ? Je suppose que oui. ».

Mon avis, ma lecture :

Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman. Je devrais même dire qu’il m’a captivé. Il y a cette angoisse qui nous prend à la gorge sachant dès le début que le jeu va irrémédiablement nous mener à un corps. L’innocence des enfants est mélangée à l’angoisse du passé et de la vie adulte. Il y a comme une ambiance d’automne, de fin de vacances, de temps perdu à jamais, d’un triste rappel à une réalité violente, peut-être la fin même de l’innocence.

J’ai tourné chacune des pages en passant d’une époque à une autre. Les deux périodes sont aussi fascinantes l’une que l’autre, elles nous plongent à la recherche de la vérité et d’un mystère qui dure sur plusieurs années.

Le mystère reste complet jusqu’à la fin, il faut aller aux dernière lignes du roman pour comprendre l’intégralité du mystère et c’est ce qui le rend encore plus fascinant.

« Il se passe quoi quand on meurt, Papa ? ».

Les enfants ont le chic pour poser des questions qui n’ont de sens que pour un adulte. La mort n’est rien pour un enfant jusqu’à qu’il grandisse. C’est la beauté de l’innocence.

C’est peut-être la question à se poser après avoir lu : quand est-ce qu’on grandit et qu’on comprend ?

Anecdote :

Figurez que mon habile capacité à trouver les psychopathes ou les personnes étranges, qui m’a été conféré après avoir regardé les 10 saisons de profilage, les 12 saisons de bones et 15 saisons de Esprits criminels (ça fait beaucoup d’heures passé devant un écran), m’a permis de comprendre la question qui me hantait depuis le début du livre. Comment vous dire que j’étais trop contente ? J’en étais sûre ! Maintenant, à vous d’aller le découvrir !

Un conseil :

Ne commencez pas ce livre avant de dormir, si vous espérez vous coucher tôt. J’ai loupé tous les cours de ma journée parce que j’ai lu d’une traite ce livre. Rip mon sommeil et les cours que je n’ai jamais rattrapé parce que je suis une élève qui préfère avoir la tête plongée dans un livre.

Bisous et rendez-vous à la prochaine l